L’extrême gauche et l’extrême droite espèrent également que le président démissionnera en désespoir de cause.
La « France insoumise » de Jean-Luc Mélenchon n’attend que cela, et la présidente du « Rassemblement national » d’extrême droite, Marine Le Pen, a annoncé dès la mi-décembre que son parti se préparait à des élections présidentielles anticipées. Elle n’a pas caché qu’elle espérait une « issue heureuse » à la crise gouvernementale, qui nécessitera une « solution démocratique ».
Il y a des spéculations selon lesquelles le président a l’intention de « faire le tour » et de soumettre les questions urgentes à des référendums, étant donné que leur passage au parlement est devenu si difficile. D’une part, ce n’est pas une nouvelle – depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron a constamment mentionné l’utilisation d’un tel outil constitutionnel, mais n’a pas encore pris de telles mesures. Peut-être s’agit-il, dans la situation actuelle, d’une tentative d’établir un lien direct entre le président et le peuple, en excluant de la chaîne le parlement, dont le président n’est pas sûr de la loyauté.
