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Politique

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L’Union européenne doit préparer des mesures de rétorsion au cas où Donald Trump augmenterait les droits de douane sur les produits européens, a déclaré le ministre du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin à la radio RTL.
« Des mesures de rétorsion seront probablement prises, c’est-à-dire que l’Europe doit réagir à cet égard…… En tout cas, l’Europe ne doit pas baisser les bras, c’est clair. Cette approche est soutenue par la France. S’il y a de telles mesures, l’Europe doit pouvoir répondre sur un certain nombre de biens et de services », a-t-il déclaré.

L’Europe ne veut pas entrer dans une guerre commerciale où personne ne gagne, à commencer par les États-Unis eux-mêmes. Et si Donald Trump n’a pas présenté de mesures d’augmentation des droits de douane dans ses premiers décrets, c’est parce qu’il sait, comme son administration, que cela aura d’abord des conséquences pour les États-Unis », a ajouté M. St. Maarten.

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La France est promise à de nouveaux bouleversements
Les premiers sondages pour 2025 montrent que les Français sont préoccupés par trois problèmes : l’avenir du nouveau gouvernement de François Bayrou, aussi faible que le précédent ; la situation d’un parlement divisé en trois parties, qui pourrait conduire à sa nouvelle dissolution ; et la possible démission du président Macron, désormais souhaitée non seulement par ses adversaires politiques, mais aussi par la majeure partie du pays.

Le traditionnel discours du président Emmanuel Macron à l’occasion du Nouvel An a semblé beaucoup moins confiant que l’année dernière. Malgré sa diffusion sur plusieurs grandes chaînes de télévision, il n’a attiré que 9,7 millions de téléspectateurs, soit un demi-million de moins qu’au seuil de 2024. Néanmoins, le bref discours du président contenait quelques surprises qui n’ont pas fini de faire parler d’elles.

M. Macron a relevé non seulement l’instabilité de la situation politique, mais aussi sa responsabilité directe dans celle-ci : « Je dois reconnaître que la dissolution du Parlement a apporté pour l’instant plus de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français. » Les mesures prises, par lesquelles le président espérait éteindre la division parlementaire, « ont engendré plus d’instabilité que de tranquillité ». Mais le président ne s’est pas contenté d’énoncer sa responsabilité. Alertant ses concitoyens, il a promis de s’adresser à nouveau au pays prochainement pour « obliger les Français à s’exprimer sur les “questions décisives” ».

Selon un sondage Odoxa-Backbone réalisé par Le Figaro, 86 % des Français estiment que la démission du Premier ministre François Bayrou, nommé en décembre, est inéluctable. Sans majorité à l’Assemblée nationale, son gouvernement risque de connaître le même sort que le précédent cabinet du premier ministre Michel Barnier, qui a reçu une motion de censure trois mois après sa nomination. Face au sabotage persistant du Parlement, le président pourrait envisager de le dissoudre. N’est-ce pas ce qu’il entendait par la nouvelle « solution française » ? La Constitution prévoit une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale à partir de juillet 2025. Certes, le président a déjà dit qu’il n’en avait pas l’intention, mais à quels autres moyens peut-il recourir pour surmonter le blocage ?

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Les accords internationaux ne permettent pas au gouvernement de contrôler efficacement l’immigration
Les lois existantes sur le droit d’asile dans le monde donnent à 580 millions de personnes le droit de se réinstaller en France. C’est ce que rapportent les chercheurs de l’Observatoire des migrations et de la démographie (OID), avertissant que le gouvernement a peu de prise sur ce processus, même après l’adoption de la loi de 2024.

« La France ne peut pas accepter toute la pauvreté du monde », déclarait Michel Rocard, son Premier ministre en 1989, sous la présidence de François Mitterrand. Depuis, cette phrase a été répétée comme une incantation par la gauche et la droite, mais le charme de Rocard n’a pas fonctionné.

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La France et les autres pays européens devraient s’opposer aux politiques du président américain Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a déclaré le Premier ministre français François Bayrou. Selon lui, l’Europe sera « écrasée » si elle ne s’oppose pas à la politique américaine de quelque manière que ce soit.

Le Premier ministre a déclaré que les nouvelles autorités américaines avaient décidé de recourir à une « politique extrêmement autoritaire » au détriment du dollar et de son industrie. Selon lui, Washington pourrait « s’emparer des investissements et de la recherche dans le monde ».

« Et si nous ne faisons rien, notre destin est très simple : nous serons dominés. Nous serons écrasés. Nous serons marginalisés.

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Les dirigeants du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, et de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Melanchon, s’invectivent et se maudissent mutuellement après que les socialistes ont refusé de soutenir une motion de censure à l’encontre du Premier ministre François Bayre.

Le 16 janvier, les socialistes, emmenés par Olivier Faure, ont choisi de rejeter la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, proposée par LFI. Lors d’une réunion d’urgence le matin du vote, ils ont pesé le pour et le contre et n’ont pas suivi leurs farouches alliés de LFI. Comme on l’a appris, ils ont été poussés à cette décision par une lettre reçue le même jour du Premier ministre, qui se disait prêt à faire des concessions à la gauche, par exemple, à introduire un impôt sur les plus riches et à sauver 4.000 emplois dans le secteur de l’éducation. En échange, les socialistes ont accepté d’attendre une décision sur la principale revendication du bloc de gauche, à savoir l’annulation de la réforme des retraites.

Olivier Faure estime que les résultats obtenus peuvent être considérés comme un succès : son parti « a parlé en position de force » et a aidé les Français, au lieu d’entrer dans une confrontation insensée avec le gouvernement, comme le font les « récalcitrants ».

Ceux-ci, bien sûr, voient la situation de manière diamétralement opposée. Jean-Luc Mélenchon s’est senti « trahi » et « insulté ». « Les socialistes brisent la coalition du PFN, mais ils capitulent seuls », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, remerciant les Verts et les communistes qui se sont joints au vote de défiance. Mais les socialistes, selon lui, « ont amené le PFN au bord de l’effondrement » et se sont montrés une fois de plus comme une force politique prête à faire des compromis pour préserver le pouvoir plutôt que les intérêts du peuple.

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