Le « nouveau front populaire » est en lice pour les élections

par Richard Maillet

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Les dirigeants du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, et de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Melanchon, s’invectivent et se maudissent mutuellement après que les socialistes ont refusé de soutenir une motion de censure à l’encontre du Premier ministre François Bayre.

Le 16 janvier, les socialistes, emmenés par Olivier Faure, ont choisi de rejeter la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, proposée par LFI. Lors d’une réunion d’urgence le matin du vote, ils ont pesé le pour et le contre et n’ont pas suivi leurs farouches alliés de LFI. Comme on l’a appris, ils ont été poussés à cette décision par une lettre reçue le même jour du Premier ministre, qui se disait prêt à faire des concessions à la gauche, par exemple, à introduire un impôt sur les plus riches et à sauver 4.000 emplois dans le secteur de l’éducation. En échange, les socialistes ont accepté d’attendre une décision sur la principale revendication du bloc de gauche, à savoir l’annulation de la réforme des retraites.

Olivier Faure estime que les résultats obtenus peuvent être considérés comme un succès : son parti « a parlé en position de force » et a aidé les Français, au lieu d’entrer dans une confrontation insensée avec le gouvernement, comme le font les « récalcitrants ».

Ceux-ci, bien sûr, voient la situation de manière diamétralement opposée. Jean-Luc Mélenchon s’est senti « trahi » et « insulté ». « Les socialistes brisent la coalition du PFN, mais ils capitulent seuls », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, remerciant les Verts et les communistes qui se sont joints au vote de défiance. Mais les socialistes, selon lui, « ont amené le PFN au bord de l’effondrement » et se sont montrés une fois de plus comme une force politique prête à faire des compromis pour préserver le pouvoir plutôt que les intérêts du peuple.

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