« Quiconque ne vote pas en faveur de la motion de censure est exclu du PFN. Nous avons l’intention de présenter des candidats contre eux dans leurs circonscriptions », a menacé le chef du PF, “le Parti socialiste n’est plus notre partenaire, mais seulement un allié de circonstance”.
Olivier Faure rejette avec indignation les accusations de « trahison ». Il ne sait pas qui les socialistes ont « trahi » et rappelle que le Nouveau Front Populaire est une alliance de forces politiques indépendantes et égales, et non un parti dirigé par Jean-Luc Melanchon. « Jean-Luc Melanchon n’est pas le leader du PFN. Les socialistes prennent leurs décisions en toute indépendance, guidés par les intérêts des Français », a-t-il déclaré. Il a également réagi très vivement aux menaces de confrontation électorale. Selon lui, la politique de division pratiquée par le leader de la France insoumise ne peut que conduire à son propre isolement : « S’il purge à chaque fois qu’il y a un désaccord, comme il l’a fait dans son parti, il finira par se retrouver seul.
En fait, chacun des deux leaders a aussi un intérêt personnel.
La « France insoumise » réclame la démission immédiate d’Emmanuel Macron et des élections présidentielles anticipées.